Le catharisme, qu'est-ce que c'est ?

Je viens de créer ce forum pour que nos discussions puissent s'étendre au plus néophytes d'entre nous.

Voilà une création des plus pratiques pour aider tout(e) un(e) chacun(e) à poser toute question possible sur notre belle spiritualité, et ça peut être aussi, pour les plus timides, un premier pas pour démarrer progressivement des échanges. En tout cas, j'espère qu'ils se saisiront de cette opportunité.

y a t il un ou des Catharismes ? il s'emble qu'il y en ai au moins 2, dualisme absolu et dualisme modéré.

En fait, il n'y a qu'un seul catharisme ; les distinctions absolues et mitigé, ou plus exactement dyarchien et monarchien, ne portent que sur la cosmogonie qui n'a rien de dogmatique.

Bonjour Guilhem,

A l'instar de Chantal, je te remercie de cette sympathique initiative.

Je rebondis sur la question de Manas et sur ta réponse relative aux branches dyarchienne et monarchienne du catharisme avec trois questions :

- Vas-tu aborder ce sujet dans ton prêche de dimanche sur la cosmogonie?
- L'Eglise Cathare de France accepte-t-elle les deux visions ou est-elle adepte d'une des deux?
- Si oui, laquelle et pour quelle(s) raison(s) ?

Cordialement

Pour revenir à ma troisième question, dont la rédaction peut prêter à confusion, je voulais en fait dire :

- Si l'ECF est adepte d'une des deux visions et pas de l'autre, de laquelle s'agit-il et pour quelle(s) raison(s)?

Amicales salutations

En lisant Jean de Lugio on peut comprendre que la vision monarchienne qui fait de Dieu le créateur de la matière est en fait une tentative de rapprochement entre le catharisme et le catholicisme.
En effet, comment envisager que la matière soit à la fois le support d'une création imparfaite et en même temps suffisamment ductile pour être ainsi manipulée par le diable.
Donc, le catharisme dyarchien est, à mon avis la réponse la plus cohérente et logique à la question de la responsabilité de la création.

Merci beaucoup de cet éclairage. Ma raison, couplée à ma lecture récente de Jean de Lugio et à mes observations quotidiennes de la réalité mondaine depuis mon adolescence, m'amènent à partager la même cosmogonie.