Jésus a-t-il vraiment existé ?

Hier, sur RMC story, un documentaire présente les questions relatives à l'existence historique de Jésus.
Même si les interlocuteurs prennent systématiquement l'angle de vue de l'historicité de Jésus, ils ne peuvent cacher les problèmes que cela pose.
La date de sa naissance, les différences ou oppositions des textes de référence, le lieu d'origine, la retraite au désert, l'adolescence et le jeune âge adulte, etc.
Il est clair que l'on trouve plus d'interrogations et de d'incohérences que de réalités affirmées, y compris dans les textes les plus favorables.

Certains diront que la preuve n'est pas textuelle, mais plus concrète : il s'agit de l'image du corps du Christ apparente sur le suaire de Turin. Mais cette relique est elle-aussi très controversée.

C'est un faux médiéval parfaitement attesté, à la fois en raison de l'image typique de la représentation de Jésus à cette époque et, en raison de l'aspect plan de l'image alors que si elle s'était formée à partir d'un volume arrondi, elle aurait été déformée.

Certes, mais la controverse continue, car des éléments scientifiques se contredisent, et, si l'on est amateur d'énigmes à la Sherlock Holmes, saupoudrées d'Indiana Jones et d'un peu de Nom de la Rose, c'est assez passionnant à suivre, sur un plan strictement mondain car cela n'affecte en rien ma croyance ni ma foi.

Effectivement, l'honnêteté intellectuelle devrait imposer à tous d'admettre qu'aucun point de vue n'est irréfutable, mais j'ai découvert dans ce reportage des critiques argumentées que je ne connaissais pas de certains arguments en faveur du Jésus historique.
Ce qui n'empêche pas les différents intervenants, dont plusieurs ecclésiastiques judéo-chrétiens, de finir en disant que la thèse historique est de moins en moins critiquable, ce qui est totalement faux.

Masturbation intellectuelle et/ ou logomachie.

Ici aussi, en Dordogne, dans le cloître de Cadouin, on a longtemps prétendu posséder un Saint Suaire, encore aujourd'hui  relique présentée pendant la visite. Polythéiste ou monothéiste, l'humain semble ne pas pouvoir se passer d'icone, pour exprimer sa foi.

L'iconophilie, allant jusqu'à la vénération des icônes, est un des piliers du christianisme orthodoxe par exemple.

Depuis Irène, avant ils étaient iconoclastes comme les cathares.

Selon ce que j'en ai retenu, l'apogée du combat entre iconoclastes et iconophiles au sein de l'Empire byzantin a duré de 726 à 843 et de nombreux moines orthodoxes ainsi que de nombreuses cellules familiales ont toujours été iconophiles, d'où la victoire finale des iconophiles. La majorité des chrétiens orthodoxes s'opposait aux sculptures mais pas aux images, afin de respecter le deuxième commandement du décalogue tout en laissant s'exprimer les activités créatrices héritées du monde méditerranéen préchrétien (Egyptiens, Grecs, Latins). Les Pauliciens étaient en revanche farouchement iconoclastes, si je ne me trompe.

Absolument, et vers 755, l'empreur Constantin V qui les avait vaincus, ne les massacra pas mais se contenta de les exiler vers la Thrace (Philippopolis), ce qui est perçu comme une marque de sympathie entre iconoclastes. D'où sans doute le sobriquet de copronyme (nom de merde) attribué à cet empereur par ses successeurs.

Donc, l'iconoclastie est à ajouter au nombre des pratiques qui  relient  Pauliciens et Cathares.

Et marcionnites.