Culte de février

Le sujet est celui de l'interférence du corps sur l'esprit à l'occasion d'événements traumatiques, comme la douleur physique.

Bonjour cher Guilhem,
il me tarde d'écouter ce prêche et de le relayer. Qu'entends tu par esprit? La volonté ou bien la part de l'Esprit emprisonnée dans nos tuniques d'oubli? La douleur physique et tout autre événement traumatique sont, à mon avis, un rappel direct et aigu de la domination du mal dans ce monde et peuvent être l'aiguillon qui déclenchera l'éveil, c'est à dire la prise de conscience de la non-appartenance de ma part d'Esprit à ce monde dans lequel elle ne peut agir directement. Quand mon corps souffre, mon anima réagit par instinct de survie mais ma part d'Esprit ne peut rien et demeure  tributaire soit de ma guérison, qui la maintiendra dans ma tunique d'oubli, soit de ma mort physique qui la libèrera pour être soit capturée de nouveau car l'emprise du mauvais est encore trop forte, soit définitivement réunie à au Père car elle aura atteint un état d'éveil suffisant pour échapper au mauvais.

Je veux parler de notre part spirituelle prisonnière ici-bas.
En fait, l'expérience de la douleur m'a fait souvenir que je parle souvent de l'intellect, mais qu'il faut aussi parler du corps qui interfère lui aussi avec cette part spirituelle.

Très intéressant. En plus, il faut compter avec le fait que nous intellectualisons ce corps qui souffre. Il est alors, il me semble, d'autant plus difficile de s'extraire de son carcan. La peintre Frida Kahlo a fait un travail remarquable à ce sujet.

La dualité de notre douloureux mélange corps-esprit dans une situation concrète analysée avec méthode. On part d'une expérience personnelle que chacun(e) pourra pourtant faire sienne dans son cheminement. Pour cela, chapeau, monsieur! 
Et  merci de l'avoir formulée avec ta force tranquille et cette sincérité toute cathare.