Cette encyclopédie se compose de 215 entrées disposées dans sept chapitres traitant successivement de la religion cathare, des écrits du catharisme, de l'Église, des chrétiens, de la croisade, de l'Inquisition, et enfin des études historiques effectuées jusqu'à nos jours, suivis par une chronologie détaillée de 970 à 1329.
J'ai parcouru le premier chapitre consacré à la religion cathare (théorie et morale) qui contient 44 entrées. Plusieurs ont éveillé ma curiosité, certaines m'ont laissée insatisfaite. Je vous livre ici mes impressions.
À l'entrée « Bible ou livre» on peut lire ceci: « […] La bible cathare de Lyon comprend le N.T en occitan (Évangile, Actes et Épîtres) suivant de près la Vulgate latine établie par Saint Jérôme au IVe siècle. Les cathares, qui la font traduire en occitan, l'emploient comme instrument liturgique en l'imposant au-dessus de la tête. Cependant, à partir du concile de Toulouse, en 1229,il est interdit de posséder en Languedoc une bible en langue vulgaire, mais uniquement en latin. En 1234, le roi d'Aragon interdit lui-aussi la possession de bible en langue romane, exigeant de les apporter à l'évêque sous huit jours afin qu'il les brûlât. Clerc ou laïque qui resteraient en possession d'un livre seraient suspecté d'hérésie».
Tous les moyens sont bons pour abêtir les masses! C'est édifiant sur les méthodes perpétrées dans l'histoire de l'humanité!