Culte du mois d'octobre

Ce qu'il faut retenir: «Bien et Mal sont absolus et indivisibles dans leur unité et comme opposés, mais non égaux.  La différence majeure qui fait du Bien qu'il est le seul principe divin,[…] c'est qu'il dispose de l'élément divin fondamental: l'Être…»
Et ce principe est éternellement parfait puisque, contrairement au judéo-christianisme, il propose la libération de tous les esprits prisonniers pour la fin des temps. Le Dieu cathare aime sans restriction, c'est le véritable Amour. Pour la fin des temps chez les catholiques, il y a la possibilité de se retrouver en Enfer. Deux poids, deux mesures, n'est-ce pas une forme de dualisme?

C'est le moment de relire le prêche en toute quiétude et de partager nos sentiments.  

En fait les cathares se sont contenté de lire et comprendre les paraboles de la brebis et de la drachme perdues.

Pour les cathares, l'Enfer n'existe pas, ou alors uniquement sur cette terre. Et on n'a d'ailleurs pas beaucoup à voyager pour le rencontrer. C'est donc bien la preuve que Dieu, principe du Bien n'intervient pas ici-bas. 
En outre, le système judéo-chrétien en représentant  l'Au-delà par deux parties distinctes et opposées, le Paradis pour les esprits sauvés et l'Enfer pour les damnés est de ce fait un archétype , me semble-t-il, du dualisme alors que le principe du Bien n'oubliera aucune de ses brebis,( tous les esprits prisonniers retourneront au Père).
De plus, alors que la cosmogonie judéo-chrétienne donne à voir une image répétée ( ou deux mondes-sosies)  de l'Ici-bas et de son  Au-delà correspondant, la cosmogonie cathare sait espérer en une unicité retrouvée dans le principe immuable et éternel du Bien. Non dualiste, cette spiritualité se trouve, de plus,   être plus optimiste et plus « humaniste» (dans son sens; qui aime les humains) Mais cela n'est pas du tout nouveau, les œuvres de chacune d'elles dans l'histoire  de la Terre  sont assez parlantes pour en témoigner.