L'"isolement" dans le monde

J'ai trouvé dans "Catharisme d'aujourd'hui" ( chapitre "la règle de justice et de vérité") cette remarque intéressante de Guilhem:

Citation :

Contrairement à la vie monacale judéo-chrétienne et à la vie mondaine moderne, la recherche de l'isolement n'est pas de nature à favoriser l'élévation spirituelle (cathare).

La vie mondaine est bien le lieu même où l'on peut se rendre compte de l'inversion des valeurs car en effet il est bien mission impossible pour les croyants d'épanouir leur spiritualité dans cette société  s'ils ne recherchent pas l'isolement. D'où, s'il était encore utile de le démontrer, l'intérêt de garder le contact avec ses coreligionnaires en dehors de toute mondanité.

Et oui, le catharisme nécessite l'altérité et l'isolement peut favoriser la dérive spirituelle.

Pour moi l 'isolement dans ma vie c,est me tenir loin du mal en general qui m'entoure de pres ou de loin rien de mieux que marcher en solitaire dans le bois pour moi.

C'est l'erreur que le monde projette devant nos yeux.
Quand on est dans le monde, on n'est pas seul ; on est sous le pouvoir du Mal. L'altérité avec une personne bienveillante permet de réduire cette emprise.

Je comprends mais les personnes bienveillante de nos jours ne sont pas legion du pourquoi je marche seul et non a deux ici.

C'est pour cela que le catharisme est peu pratiqué, mais vous avez trouvé le nid.

La marche «méditative» (en solitaire donc) dans les bois est  quelque chose de vital pour moi aussi , mais il est évident  que l'échange avec les autres dans la bienveillance est tout autant nécessaire pour permettre à sa foi de grandir. Quand on a la chance d'avoir trouvé «le nid», on peut poursuivre sa croissance à condition toutefois de rester réactif. Ce forum m'a permis de comprendre que les silencieux ne font que passer près du« nid cathare». Ce qui est logique, car pour exister une spiritualité doit être pensée, exprimée et partagée lorsqu'elle est religion.

Sans compter que l'altérité permet d'éviter de s'engager dans une voie erronée à son insu. Voir mon texte : Le marcheur du désert.