Ce film de Tim Robbins (1995) avec Susan Sarandon et Sean Penn raconte la difficile rédemption d'un mauvais garçon condamné à mort . Il raconte aussi ,en parallèle, la prise de conscience de l'insoutenable horreur de la peine de mort par la sœur Helen qui s'est donné pour mission d'amener Matthew Poncelet le mauvais garçon à la rédemption . Inspiré d'un fait réel, ce film, bouleversant plaidoyer contre la peine de mort, aussi fort en émotion que «La ligne verte» de Michael Clarke Duncan, s'achève en point d'orgue par une scène bouleversante et difficile à oublier. Dans la" vrai vie", Sœur Helen Prejean est une religieuse catholique américaine militante active contre la peine de mort et qui consacre sa vie aux plus démunis en Louisiane. Elle a écrit plusieurs livres témoignages sur ses visites aux prisonniers. Le personnage du condamné Mathew Poncelet est inspiré d'un de ces prisonniers qu'elle accompagna jusqu'à la fin. La Bienveillance de sœur Helen nous transporte et permet, au spectateur comme au condamné, malgré les scènes de violence en flash-back, de croire à l'Amour jusqu'au bout. J'ai trouvé aussi les références à l'A. T et au N. T qui s'interpellent par les voix des deux religieux très pertinentes. De toute évidence, un film à voir et à revoir. C'était hier soir sur Arte.