culte du 13 août: L'athée, un croyant qui s'ignore?

J'espère que ce prêche éclairera un grand nombre de personnes sur leurs éventuels doutes spirituels. Cette capacité humaine à imaginer ce qui n'existe pas dans ce monde est la seule dimension qui le distingue de l'animal, seul caractère qui peut le rendre meilleur, lui permettre de s'approcher de la perfection. On a trop tendance à l'oublier! Merci Guilhem pour ce rappel.

133 vues depuis dimanche: les «athées» semblent cogiter! Un prêche maïeutique, semble-t-il…

On verra s'il y a des réponses.

C'est vraiment bien de pouvoir relire le dernier prêche dans le calme et la solitude. Qu'en pensez-vous? Pour moi, l'idée force du prêche réside dans cette phrase:

Citation :

L'évolution sociale[…] a donné à l'homme le sentiment qu'il pouvait maîtriser sa destinée, à condition de repousser de son inconscient l'échéance ultime de la mort».

Cette idée m'interpelle de façon intime et me préoccupe particulièrement. Dieu peut devenir superflu à partir du moment où l'être humain ne se soucie pas ou refuse( consciemment ou non) de penser à la mort. Pour ma part, j'ai longtemps douté de ma foi, dans le fait même que Dieu est devenu présent dans ma pensée à la mort de mon père. Je pensais alors « Tu cherches une consolation à ta peine, ce n'est pas ça, la foi». Même si  encore aujourd'hui je culpabilise quand je me tourne vers lui en demandeuse ma pensée, ou plus exactement la conscience de cette pensée, a grandi. Mais je ne peux m'empêcher de me demander quand même si quand je me pensais alors  athée je fus la seule à avoir ce réflexe de m'adresser à lui dans quelques moments de ma vie où je perdais pied. Je crois que nos contemporains,  lorsqu'ils se pensent athées   n'ont même pas besoin généralement de s'inventer aujourd'hui d'autres sortes de dieux, qu'on les appelle Sciences ou Pouvoir ou encore Argent . Je crois juste qu'ils sont anesthésiés par la société qui leur dit le «comment penser», et dans ce paradigme-là il est certain que l'abstraction est néfaste au rendement  que l'on attend d'eux. Je rejoins volontiers José pour penser qu'ils sont totalement endormis. La seule solution est bien qu'ils se remettent à penser par eux-mêmes pour pouvoir s'éveiller.
La seule permanence est l'existence de Dieu, le principe du Bien pour le nommer. La seule évidence est que  l'humain ne peut pas s'en passer puisqu'il tente sans cesse de le réinventer.