Tiré d'un roman feuilleton de Stephen King (Carrie, Shining, Cujo, Christine, tous portés à l'écran), le maître de l'horreur, La ligne verte est un film fantastique qui mêle adroitement des scènes violentes et des éléments surnaturels.
L'histoire se passe dans les années 30, dans un bloc d'une prison qui accueille les condamnés à la chaise électrique dans les dernières semaines avant leur exécution.
Le responsable de l'équipe a réussi à imposer une atmosphère de sérénité dans un milieu où la personnalité des condamnés et l'échéance attendue pourrait logiquement provoquer l'inverse.
Mais, l'arrivée d'un nouveau condamné à mort sur l'accusation de viol et de meurtre de deux fillettes, physiquement impressionnant et intellectuellement apparemment attardé, fait apparaître des phénomènes surnaturels surprenants. En outre, un nouveau gardien, clairement psychotique mais intouchable en raison de ses relations va perturber de façon inquiétante le fragile équilibre du bloc de détention.
Mêlant habilement une étude de caractères (gardiens et prisonniers) et des questionnements sur les choix de vie personnelle ou professionnelle, sur la validité de la peine de mort et sur le surnaturel, ce film nous étreint profondément par son humanité et sur l'évident éveil de celui dont personne n'aurait pu imaginer une telle faculté.
Prévoir quelques Kleenex.