Le catharisme fait l'objet dès sa disparition de tentatives d'assimilation ou de discrimination.
L'exemple le plus connu fut d'assimiler le catharisme au manichéisme, non pas que ce dernier soit considéré par les catholiques comme particulièrement odieux, mais parce qu'ils disposaient d'u ne étude détaillée de cette hérésie chrétienne, réalisée par un ancien membre qui l'avait quitté pour des raisons semble-t-il un peu égotiques : Augustin d'Hippone, devenu Père de l'Église de Rome et Docteur de la foi chrétienne.
Bien entendu, le docétisme cathare valu à certains auteurs de l'assimiler à l'arianisme, hérésie chrétienne qui refusait l'idée que Jésus fut à la fois homme et Dieu.
Plus récemment, c'est Jean Duvernoy qui semble avoir, le premier, cru voir dans le catharisme un rapprochement avec l'origénisme, qui est plutôt bien vu des judéo-chrétiens d'aujourd'hui, excepté les traditionalistes catholiques.
La tentative plutôt ratée de l'assimiler au protestantisme semble faire long feu.
Ces tentatives s'appuient comme sur une chaise bancale à des concepts cathares mal ou pas compris qui sont mis en parallèle de concepts judéo-chrétiens destinés à rapprocher les deux camps.
Ce qui domine dans ces démarches, c'est la totale méconnaissance de la spiritualité cathare et surtout de ses fondamentaux.
Chercher des astuces pour contrer l'impératif cathare de l'impossibilité d'incarnation du Christ, qui de fait rend impossible sa mort physique et sa réincarnation.
En ce moment, reviennent les gesticulations autour d'une prétendue virginité de Marie que l'on retrouverait — au prix d'immenses efforts d'imagination et d'occultation —, dans l'adombration cathare.
Le plus simple aujourd'hui est faire avec ces arguments comme avec ceux des négationnistes, dont au final ils diffèrent peu, rappeler les fondamentaux et la doctrine cathare d'une part, et les laisser de fatiguer.
Comme toutes les modes de ce monde, celle-là finira par passer et leurs auteurs iront rejoindre les autres dans les poubelles de la recherche cathare.