Au nom de la terre

Avez-vous vu ce film de Edouard Bergeon ?
Possible de le voir en streaming-replay- France2
Cette histoire tragique sur la condition "paysanne" de ces quarante dernières années est racontée par le fils même d'un agriculteur. On assiste à la lente" descente aux enfers" de son père pris dans l'étau de l'agriculture mondiale de rendement sous le joug des banques capitalistes. C'est poignant de réalisme, un cri de vérité. Une histoire, encore, à ne pas oublier. Et si la guerre du blé dans cette guerre aux portes de l'Europe avait lieu, les dirigeants européens pourraient-ils se décider à rendre leur honneur à sa "paysannerie" afin qu'elle puisse de nouveau faire dignement son métier : nourrir correctement le reste de la population?

Le problème de la majorité de la paysanerie française est son aveuglement vis à vis des évolutions qui auraient dues être faites depuis au moins trente ans. Au lieu d'avoir le courage de changer de modèle les paysans ont préféré s'enferrer dans le système productiviste en ajoutant dette sur dette. Leur désarroi actuel est compréhensible et attire l'empathie, mais il faudrait surtout saluer le courage de ceux qui ont su prendre le risque d'un changement complet de paradigme. Or, la FNSEA et les différents pouvoirs politiques freinent des quatre fers au lieu d'accompagner les changements inéluctables. On observe la même chose dans l'énergie et l'automobile.