Lucy de Luc Besson

Pour une raison que j'ignore, ce sujet créé avant-hier a disparu. Donc, je tente de le relancer.
Ce film de Luc Besson, basé sur une conception largement démentie, selon laquelle l'homme n'utiliserait que 10% de ses capacités cérébrales.
Le film est organisé autour d'une histoire mettant la violence à l'honneur, mais des messages y sont insérés, venant d'un professeur américain incarné par Morgan Freeman.
Ces messages, dont le second est répété à la fin du film sont :
Pouvons-nous considérer que l'animal s'intéresse davantage au fait d'avoir qu'au fait d'être ?
Pour durer dans le temps, selon que son habitat sera défavorable ou favorable, une masse de cellules n'aura que deux solutions : être immortelle ou se reproduire. Dans ce dernier cas le savoir acquis sera transmis aux nouvelles cellules.

Je vous invite à y réfléchir et à les transposer dans le cadre cathare.

Soyons clairs ; les concepts scientifiques du film sont faux, incohérents et parfois grotesques.
Ce qui importe c'est la démarche philosophique, voire spirituelle.
D'un point de vue cathare, notre emprisonnement dans ce monde tient au fait que nous sommes attirés par le pouvoir et la possession au lieu de l'être par la connaissance et l'être.
Le second concept philosophique est que ce qui est éternel (notre nature originelle) n'est pas sensible à l'environnement, même s'il est hostile, alors que ce qui est adapté à son environnement est corruptible.

Guilhem a écrit:

Pouvons-nous considérer que l'animal s'intéresse davantage au fait d'avoir qu'au fait d'être ?

L'animal est programmé pour instinctivement se reproduire et mourrir. La créature, l'homo, qui dérive de l'animal, a lui été manipulé et corrompu au point d'être devenu le plus redoutable prédateur de cette planète. 
S'il ne veut ne pas gouter de la mort, il va devoir se transformer radicalement. Comment? Pour sûr, c'est pas une petite affaire.
C'est mon analyse.

Le grand nombre d'animaux présents sur cette terre peut nous laisser envisager la diversité du concept, dans le temps terrestre et dans l'espace. Comme il existe des peuples plus «spirituels» que matériels, je veux croire que cette distinction existe parmi les humains de toute race et en tout lieu: nous avons bien inventé Jésus pour cela, nous avons eu la chance de connaître Mère Thérésa, Ghandi, les Cathares,… Les exemples ne manquent pas. Aux esprits éveillés d'inverser les mauvaises valeurs de toute façon vouées  au temps! La reproduction de cellules, dénuées de la mémoire du Mal, donc effectuée dans la non-violence absolue, ce serait l'idéal, peut-être?

Le temps, c'est ce monde que nous bâtissons. Pour nous en libérer, il faut nous métamorphoser. Nombreuses les propositions qui nous sont faites. Mieux vaut d'entrée, choisir la bonne. D'où le besoin de s'être éveillé...