Bien chers tous, tout d'abord, désolé d'avoir dû vous quitter avant la fin des deux heures, mais "cave canem!" s'est imposé à moi :-). Ce fut une grande joie de vous retrouver, comme à chaque fois, et les questions théologiques de Chantal m'ont fait découvrir des parties de l'Ancien Testament plutôt intéressantes, car teintées de violence et de meurtres de masse qui devaient beaucoup plaire au Diviseur, qui laisse les uns l'appeler YHWH et les autres Baal et les regarde s'entretuer pour savoir lequel des avatars du Démiurge est le plus fort.
Pour en revenir à la remarque de José sur le fait que discuter du suicide médicalement assisté est parler de la matière et uniquement de la matière bien lourde et mondaine, je serais plus réservé car, selon moi, il s'agit d'affaires humaines et chaque humain est une parcelle d'esprit enfermée dans une tunique de peau, que cet humain en soit conscient, donc éveillé, ou pas.
De ce fait, parler du suicide médicalement assisté, c'est aborder une des méthodes de séparation de la part d'esprit de sa prison de chair, sujet très cathare ce me semble si on le traite sous ce prisme.
Quid de notre part d'esprit si l'on décide de mourir de la sorte? Un éveillé cathare peut-il choisir de quitter ce monde de cette manière? S'agit-il d'une forme contemporaine de l'endura? Un éveillé cathare peut-il provoquer le décès d'une personne en souffrance extrême qui le lui aurait demandé en la suppliant?
Qu'en pensez-vous?