Les prêches

Le prochain prêche, que je tiendrai normalement le dimanche 12 décembre à 17h, pour permettre à nos amis ultra-marins d'y assister le jour même, portera sur l'ascèse et la simplicité.
Je traiterai de l'ascèse doctrinale qui pour les croyants peut donner lieu à une morale intellectuelle.
La pratique sera traitée le mois prochain.

Manifestement, Youtube ne respecte pas les réglages horaires de publication. Le culte de ce jour est donc déjà accessible, alors que je pensais qu'il ne le serait qu'à 16h00.

L'ascèse: 28 vues en 2 jours; je me réjouis que le sujet éveille les curiosités, surtout à cette époque de l'année. Je me prends à rêver que ton prêche va sauver quelques canards et autres pauvres bêtes sacrifiées au nom du plaisir partagé par ces millions d'irréfléchis. . .Non, je ne veux pas les juger, je voudrais juste une grande "solidarité inter espèces" pour éclairer l'esprit de Noël.

J'espère que si salut il doit y avoir, ce soit celui de quelques esprits saints prisonniers, car les animaux sont irrémédiablement liés à ce monde.

Le dernier culte public montre qu'il semble que l'audience stagne autour de 25 vues. Par contre la durée de visionnage augmente un peu, ce qui veut dire que les lecteurs vont plus loin dans leur visionnage. C'est satisfaisant, surtout si ces visiteurs concrétisent leur intérêt pour le catharisme en rejoignant nos deux associations.

31 vues: les visites continuent. . .

Le texte du prêche sur la cosmogonie est disponible.

Merci beaucoup, Guilhem!

Citation :

De l'excellent grain à moudre pour les croyants

a écrit Pierre en parlant du prêche du 10 avril. Pas seulement pour les croyants, j'espère. Je suis d'accord avec lui à plus d'un titre.
Tout d'abord, notre Consolé redéfinit Dieu tel que le conçoivent les cathares:

Citation :

Dieu n'est pas notre censeur, ni notre bourreau. Il est notre principe, et de ce fait il ne juge pas puisque de lui ne peut émaner que sa substance parfaite

Ensuite, il démystifie encore une fois ce concept de "libre-arbitre" qui a permis de mettre  l'humain sous le joug d'un Dieu démiurge et de ses potentats terrestres:

Citation :

Les esprits saints n'ont donc pu à aucun moment faire le choix du Mal et dans notre incarnation nous sommes forcés au mal d'autant plus que notre esprit saint est amoindri dans ses capacités à exprimer le Bien

Enfin, il réhabilite l'image de la femme dont le statut est bien le pire dans quasiment (peut-être bien dans toutes) les religions. En tant que femme croyante du vingt-et-unième siècle, je ne peux que saluer cette révolutionnaire mise au point:

Citation :

C'est enfin (le libre-arbitre) un crime envers les femmes qui sont fustigées de tout temps au motif qu'elles seraient "l'antre du Diable" et qui justifie encore aujourd'hui de leur dénier des droits pleins et égaux à ceux des hommes

Le catharisme, une religion du passé? Vous en connaissez beaucoup vous des ministres du culte (de toutes religions confondues) qui auront aujourd'hui le courage de reconnaitre ces faits? En plus de contenir une spiritualité et une philosophie qui ambitionnent de libérer l'être, le catharisme est digne d'être appelée une religion ( littéralement qui recueille, rassemble, relie) car elle  ne choisit pas ses  élus et  n'établit pas de hiérarchie entre eux.
Merci à Guilhem pour ce beau prêche!

Encore un prêche très intéressant de notre revêtu Guilhem, diffusé ce jour (8 mai 2022) sur sa chaîne You Tube et qui porte sur le lâcher prise tel qu'envisagé et pratiqué par les cathares.

Merci encore! Vivement la version écrite, afin de pouvoir l'ingérer tranquillement et en détails.

Je me joins à Pierre pour remercier Guilhem; cette mise au point sur le lâcher-prise est essentielle. Enfin un discours honnête, face au discours mondain officiel mensonger et manipulateur qui a complètement galvaudé ce concept. C'est  cette même société qui par ces incessants leitmotive publicitaires impose aux esprits son diktat sur les objets "essentiels" à posséder, exacerbant sans cesse la convoitise du consommateur, et qui en même temps propose le "lâcher- prise" comme moyen de  "se dégager de toutes les interrogations et des malaises que l'on peut ressentir". Quand le "prédateur" propose à la fois le mal et le remède, il y a de quoi se méfier... Et l'individu se retrouve alors dans un état de dépendance continue quant aux nouveaux biens à posséder, sans  liberté de décider par lui-même, sa volonté anéantie par le modèle qui prône le "total abandon" . Ce lâcher -prise est une aliénation insidieuse de l'individu.
A l'antipode de ce modèle manipulateur, il existe le lâcher-prise conscient, choisi, réfléchi , cathare.
Notre philosophe a écrit:

Citation :

Celui qui se contente de gagner sa vie, tout en cherchant à se distraire, s'inscrit dans la nature des vivants et des morts. Il n'accomplit pas son humanité singulière. . . Son humanité l'appelle à oeuvrer pour exhausser son âme (spirituelle). . . Il peut décider d'être autrement que ce qu'il est.

Là est définie  vraiment pour moi la liberté , quand l'homme dans le courant ( que cite Guilhem) lâche la bouée.

Citation :

Il peut aller à contre-courant . Le choix entre la liberté ou la soumission au créateur lui appartient.

(Yves Maris; La résurgence cathare, le Manifeste).C'est

Citation :

...choisir ce que nos connaissances et notre foi nous inspirent

(Guilhem de Carcassonne)
plutôt que de suivre aveuglément les marchands de vent. Ensuite, bien sûr , il faut reconnaitre que ce chemin n'est pas simple du tout, et que le suivre est la seule chose de vraiment concrète, sans connaitre le "bout", mais aussi long  qu'il puisse être,  aussi difficile, si  nous gardons la lampe allumée et ne faiblissons pas , je sais que la seule chose qui importe vraiment c'est de ne pas l'abandonner.

Aujourd'hui, en relisant certains prêches de Guilhem, je fus agréablement surprise puis déconcertée par le nombre de vues de ces prêches. Il semblerait que certains mots semblent agir de façon magique sur l'esprit des adultes comme ils peuvent le faire chez les enfants. Nous savons bien que certains mots ne sont pas du tout à la mode, voire ont un goût suranné comme "humilité"," ascèse", "simplicité", ou encore "libre arbitre". Ce qui pourrait expliquer la constance quant à la lecture des prêches dédiés à ces concepts:
- L'ascèse et la simplicité: 253 et 210 vues
- cosmologie cathare: 205 et 316 vues
- le libre arbitre:268 vues
- l'humilité et la vanité: 373 vues. .
Le lâcher-prise (prêche le plus récent et publié seulement le 23 mai):2402 vues. Magique! Non?
Voilà un mot qui est à la mode, qui fait recette, que l'on peut trouver un peu partout dans de nombreux magazines de psycho, littéraires, féminins. . .Et chacun y proposant sa recette pour retrouver le bien-être, la paix intérieure, le goût du bonheur, l'équilibre perdu et autres fariboles. . .Donc, je me posai la question: est-ce la "magie" de ce mot ayant le vent en poupe qui expliquerait le nombre si important de vues en si peu de temps? Nous aurons de toute façon la réponse à la publication de "Qu'as-tu fait de ton talent?" Quoi qu'il en soit, j'espère vraiment que les personnes qui ont lu  ce dernier prêche, n'ont pas pratiqué une lecture en diagonale, et,  surtout ont bien saisi ce qui fait le sel même de ce concept tel qu'il est appréhendé par les cathares. Enfin, si choc il y eut pour ces lecteurs , je leur souhaite de tout coeur qu'il leur fût salutaire!

" Qu'as-tu fait de ton talent?"
Guilhem, dans ce prêche, a le talent de nous montrer que l'équivoque (1) entre les deux homonymes n'est pas si important qu'on le pense.
Selon sa lecture de la parabole, " le talent enterré par l'esclave et rendu identique à ce qu'il a reçu" est l'allégorie de la vie qui représente:

Citation :

pour la plupart un don du ciel, un merveilleux talent,(mais) une prison pour nous.

Quant à nos autres talents, Dieu n'intervenant pas dans ce monde, ils sont donc mondains, corrélatifs à notre sensualité, et possèdent la même valeur maligne que le talent, monnaie grecque antique que l'on peut aisément associer à Mammon (2).
Ce qu'il faut retenir:
A la question: Que devons-nous faire de notre vie? La réponse est donc:

Citation :

Il convient, à l'instar de l'esclave de la parabole, que nous( la) préservions sans() la détruire ni( la)  valoriser jusqu'au moment où le maitre de ce monde( la) reprendra pour( la) donner à un autre.

Quant à nos autres talents, nous pouvons les mettre au service de l'Esprit, mais constamment doté d'une grande lucidité car

Citation :

ils ne demandent qu'à nous échapper pour provoquer d'immenses dégâts dans notre cheminement spirituel.

(1)équivoque:( adjectif) qui offre un même sens à l'oreille mais un sens différent à l'esprit.
(2)cf. articles "De l'argent à Mammon" et "Qui est l'Antéchrist?"

Manifestement, tu as épluché mes publications.

Je suis mon chemin malgré mon penchant à la distraction.

Aujourd'hui, Lotaric est passé faire un tour sur le site, n'a-t-il pas lu le dernier prêche? N'a-t-il rien à en dire? C'est vraiment trop triste, à la fin tous ces passagers silencieux comme des "corps sans âme".. . . 
Veuillez pardonner mon expression, j'aimerais tant que certaines silhouettes renvoient de la lumière!

Cher Guilhem, as-tu décidé du thème de ton prêche du 13 novembre?

J'avoue que j'hésite.
Initialement, j'ai pensé l'orienter sur le croyant pour faire une suite à celui de ce mois.
Mais j'ai peur que cela semble un peu redondant.
Je cherche donc d'autres sujets, et il n'en manque pas.
Peut-être une présentation des communautés qui permettrait d'élargir aux personnes n'ayant pas reçu l'éveil spirituel cathare.
Je traîne un peu, car je suis absorbé par mes conférences du 5 que j'essaie de rendre acceptable pour un public plus motivé par l'histoire que par la spiritualité.

Pourquoi pas reprendre ton article sur la foi cathare? Ce serait une suite logique à ton prêche sur l'éveil spirituel cathare, qui plus est abordable pour des sympathisants ou des curieux.  Ou alors celui sur l'âme et l'esprit, qui serait cependant plus ardu à appréhender mais serait une suite logique à tes prêches sur les principes du Bien et du Mal.

Je vais y réfléchir.

Remanier un peu l'article sur la progression du cheminement aurait l'intérêt de préciser la place de chacun et de donner des perspectives. En outre, mon travail sur le croyant y trouverait sa place.