Ce monde place les hommes devant des choix où chacun essaie de pencher pour l'option qui lui semble la moins terrible.
C'est le cas aujourd'hui face à une autocratie, que l'on appellerait dictature si une grande partie du peuple russe était moins moutonnier, qui a décidé de s'affranchir du droit international et des traités signés pour rétablir un empire complètement fantasmé, et plus si affinité pourrait-on dire.
s'opposer à cet individu fait craindre, à juste titre, une extension du conflit voire sa mondialisation, car d'autres sont à l'affut ailleurs dans le monde.
Comment ne pas comparer cette situation à celle de 1938 que les occidentaux ont cru régler par les accords de Munich. À l'époque, Hitler avait annexé les Sudètes (Donbass) et faisait la guerre à la Tchécoslovaquie (Ukraine). Les européens Chamberlain (Royaume uni) et Daladier (France) avaient accepté les conditions de Hitler dans l'espoir de sauver la paix. Nous connaissons la suite.
Celle-ci fut d'ailleurs prophétisée à la Chambre des Communes par Winston Churchill qui apostropha Neville Chamberlain en ces termes : «Vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre ; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre.»