La fuite de Guilhabert de Castres

Nous inaugurons ici une nouvelle approche destinée aux personnes qui souhaitent approfondir certains points mal connus sur le catharisme d'Occitanie.
Aujourd'hui, Bruno nous présente quelques précisions concernant le trajet de Guilhabert de Castres lors de fuite vers le pog de Montségur où il allait pouvoir installer le centre de l'Église cathare menacée en tous lieux.

Lisez sa publication et venez discuter ici.

Comme cela se voit, ce sont parfois de petits détails qui influencent des décisions susceptibles d'avoir de grandes implications ou de donner lieu à de mauvaises interprétations.
Pourquoi Raymond de Péreille est-il venu au-devant de Guilhabert de Castres qui n'était plus qu'à quelques kilomètres de Montségur ?
Pourquoi ont-ils choisi de se rendre à Massabrac la veille au soir ?
Il y a la recherche sur la grande histoire et les recherches sur ce qui peut l'influencer.

L'automne a cette époque pouvait être beaucoup plus froid. Guilhabert était peut-être  âgé, fatigué: ce qui expliquerait la destination choisie de Massabrac. Raymond de Péreille pouvait être inquiet au sujet de la sécurité des ministres cathares( ils étaient apparemment une trentaine à fuir ensemble, ce qui représentait alors un danger supplémentaire) et désireux de s'assurer lui-même de sa sécurité; ce  qui nous montre bien  le rôle important de protection  des seigneurs occitans à l'égard de leur Eglise de coeur. Bertrand de Joucou parle bien d'ailleurs d'une escorte. Ces deux témoins, soldats habitués probablement à combattre, nous montre aussi ce que pouvait être alors, à l'époque, le rôle du croyant.

En lisant bien le texte de Bruno on obtient des réponses claires.
Effectivement, l'étroitesse du Pas de Lavelanet, réduit à quelques dizaines de mètres par le passage de la Touyre, en rendait le contrôle par les croisés facilité. Il fallait donc des gens du pays pour y guider en toute sécurité la petite troupe.

Merci à Bruno, pour ces informations qui nous font  cheminer par la lecture avec nos ancêtres.