Les dimensions, limites de la connaissance

Je viens de parler d'un film qui met en avant la non-linéarité du temps, telle que nous la concevons. pourtant, c'est une notion relativement récente, car les Grecs considéraient le temps comme circulaire et non linéaire, ce qui les amenaient à dire que "La mort de Socrate" se reproduira dans le futur.
Nous avons fait du temps la dimension essentielle de notre univers au point de le substituer aux autres ; pour les grandes distances nous parlons en années-lumière et non en kilomètres par exemple.
Mais s'il existait d'autres dimensions, actuellement inconnues, comme cela est évoqué par la physique quantique et la théorie des cordes ou si certaines forces s'avéraient être en réalité des dimensions capables de supplanter le temps, comme la gravité ?

Nous retrouvons ces idées dans des films comme 2001, l'odyssée de l'espace, Interstellar, Premier contact, Contact qui montrent ce que cela pourrait permettre à notre espèce.
Or, pour notre part spirituelle le temps est également un leurre puisque nous sommes éternels.
Alors, pourquoi s'astreindre à raisonner dans le temps cette dimension étriquée et maligne ?

F. Nietzsche, dans le "Gai savoir" réétudia cette vision cyclique de l'univers, présentant comme hypothèse le concept de "l'éternel retour". On sait aussi aujourd'hui qu'il fut lui-même influencé par l'étude cosmologique du révolutionnaire Blanqui '1805-1881): "L'éternité par les astres" .
Il faut comprendre ce concept" d'éternel retour" appliqué à l'action comme un conseil pratique qui nous pousserait à agir de telle manière que l'on serait heureux d'agir de cette façon, encore et encore. 
On y a vu aussi un écho à l'impératif posé par E. Kant:

Citation :

N'agis que si la maxime de ton acte puisse devenir universel." 

L'"éternel retour" est aussi une affirmation du présent sur les autres formes de temporalité, puisque l'instant de la décision, de l'action prédomine tout le reste. L'être supérieur de Nietzsche ou "Surhomme" serait seul à pouvoir assumer parfaitement de vouloir à jamais chacune de ses actions. C'est  alors la force de caractère qui définit le "Surhomme". 
Sans en arriver à de telles mesures, je pense que dans nos actes, la prédominance du présent sur les autres formes du temps s' avère être     importante dans  notre étude introspective permanente et j'imagine le "Surhomme" de Nietzsche plutôt comme un modèle à ne pas perdre de vue, ou encore comme ce but à poursuivre contenu dans la prière du Père Saint: " qui n'a jamais trompé, ni menti, ni erré , ni hésité."

Et oui, si l'on retire le temps de l'équation, il ne reste plus que l'instant présent.
Vu du côté mondain cela nous pousse à agir concrètement au lieu de rêver à ce que l'on pourrait faire ou avoir et à ce qu'on a manqué ou mal fait.
Vu du côté spirituel cela nous rappelle qu'il faut être prêt à tout arrêter à tout moment et à garder notre lampe allumée.